Micro-station photovoltaïque

Depuis une quinzaine d’années, beaucoup d’expérimentations ont été menées, dans les pays du Sahel notamment, sur la fourniture locale d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques, pour des maisons d’habitation ou des villages, plus rarement pour des écoles. L’innovation porte maintenant sur les moyens de stockage, sur le modèle économique, et sur la gestion des installations. La difficulté, dans le cas d’une école, est de trouver une source de revenus (ou une activité génératrice de revenus) pour assurer maintenance, entretien et renouvellement de l’investissement.

Schéma d'une micro-station photovoltaïque alkmentant une école

Composants techniques : Des panneaux solaires, disposés sur le toit de l’école, assurent via un régulateur la charge d’un ensemble de batteries de 12V, lesquelles alimentent un circuit 12V continu, et via un transformateur, un circuit 230V alternatif.

La Chine et l’Allemagne et la Chine sont actuellement les principaux producteurs de panneaux photovoltaïques . Le coût est sur une tendance décroissante, malgré une récente remontée due à la pandémie.

Les batteries, dont la technologie est la plus susceptible d’évoluer dans les années à venir, sont actuellement de type plomb-acide, à gel (sans entretien). Elles peuvent supporter des cycles de décharge profonds. Elles sont actuellement fabriquées en Chine, en Bulgarie, en Inde, au Canada ou en Allemagne. Elles supportent rarement longtemps les températures sahéliennes. C’est la partie la moins durable de l’installation. Depuis peu les batteries au lithium tendent à les remplacer, notamment les batteries dites LFP (Lithium Fer-Phosphate) dont le coût diminue régulièrement. Celles-ci sont moins sensibles à la température et supportent un plus grand nombre de cycles.

L’électronique de puissance (convertisseur et protection) peut être française ou allemande. L’éclairage est assuré par des leds, actuellement aussi fabriquées en Chine.

Le principe de la micro-station photovoltaïque est expérimenté à Manega, au Burkina-Faso, où la recharge de portables est l’activité génératrice de revenus. Il est aussi utilisé dans notre projet de hotspot Wifi à Ourgou, où l’électricité alimente également une parabole connectant le bâtiment au web .